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Politique du béton, mais à quoi joue le maire sortant

26 Mars 2013 , Rédigé par Forces Démocrates pour Seclin Publié dans #urbanisme, #développement durable

Politique du béton, mais à quoi joue le maire sortant

200 logements sur la friche Lincrusta, d’autres prévus sur la friche Delistar, Rue des comtesses, sur les neuves terres ou Lorival… nombreux sont les projets immobiliers du maire sortant.
L’argument qu’il soulève est soit disant de répondre à 600 demandes de logements de Seclinois.
Suite à nos demandes d’explication sur ce chiffre, le maire sortant nous indiquait par courrier, le 29 octobre 2012, que 360 demandes de logement de personnes résidant Seclin lui étaient parvenues.
Le chiffre de 600 demandes est donc faux.
La volonté du maire sortant est bien plus simple. Elle repose sur son envie annoncée dans la presse de faire passer la ville de 13.000 à 15.000 habitants et ainsi soulager les grosses villes de Lille-Roubaix-Tourcoing qui dans le même temps démolissent leurs barres d’immeuble.
Ce ne sont donc pas les Seclinois qui profiteront de la réalisation de ces projets immobiliers.
Mais enfin, quelle ville voulons-nous? Du béton pour satisfaire les autres villes? FDS fait le choix d’une politique du logement raisonnée avec plus de qualité de vie par la création d’espaces verts.
Plus grave encore, pour les immeubles prévus rue des Comtesses sur l’ancien site de l’Essor agricole, le rapport du commissaire enquêteur a été rendu sans que le maire sortant en informe le Conseil municipal.
Et pour cause!
Le commissaire enquêteur donne un avis défavorable au projet en raison d’une pollution des sols au PCB et au mercure. Produits hautement toxiques.
Malgré ce rapport accablant de mai 2012, le maire sortant confirmait, lors de sa conférence de rentrée en septembre 2012, la venue de logements sur ce site. Incroyable et irresponsable!
Si nous entendons mener un projet raisonné de constructions de logements pour satisfaire aux vrais besoins, il est également impératif de travailler en collaboration avec les bailleurs sociaux, LMH, Vilogia, GHI… à la réhabilitation de nombreux logements que l’on peut aujourd’hui considérer comme insalubres.
De nombreuses demandes de logement sont en fait motivées par cette insalubrité dont personne ne semble se soucier.
Il est impératif d’y remédier pour diminuer les demandes.
Construire des logements, oui, mais pas n’importe où, ni n’importe comment.
Entretenir le parc immobilier, oui, pour redonner aux locataires sociaux une meilleure qualité de vie dans un logement décent.

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