Réponse à M TOCQUE après ses accusations auprès du personnel

En qualité de Directeur Général des Services de la ville, M Tocque a adressé ce 17 février un courrier à l’ensemble du personnel municipal.

Celui-ci fait suite à notre récente visite de courtoisie au sein des ateliers techniques et du service culture.

Visite réalisée par M MILLE et moi-même en notre qualité d’élu.

Dans ce courrier, que des agents indignés nous ont remis, le DGS dénonce notre visite comme intrusive, car sans son autorisation, et que des pressions politiques auraient été exercées à cette occasion. Rien que cela…

Ma réponse ne s’est pas faîte attendre.

A-t-il oublié qu’en qualité de Conseillers municipaux, au même titre que tout élu, nous sommes en droit de rencontrer les agents municipaux dès lors que cela ne perturbe pas le bon fonctionnement du service?

Ainsi, sans autorisation, ni laissez passer, nous continuerons de saluer et discuter avec le personnel municipal, de nous rendre là où il nous apparaîtra utile d’aller pour exercer librement nos fonctions et le mandat dont nous avons la charge.

J’ajoute que, sur ce point, son courrier dénote une attitude discriminante, puisqu’à ma connaissance, aucun élu de la majorité ne lui adresse une demande particulière lorsque ceux-ci passent saluer les agents.

Par ailleurs, M Tocque n’était pas présent lors de cette visite.

Ainsi, à moins qu’il n’ait des éléments probants, incontestables et étayés, que nous attendons avec impatience, les accusations qu’il porte sont purement diffamantes.

Là où nous parlons de respect et de courtoisie, M Tocque estime que demander le nom de la personne à qui l’on s’adresse et s’intéresser à sa vie constituent un moyen de pression.

En cette période de tension, ce courrier vise-t-il pas simplement à couper le personnel municipal de certains élus et à éviter toute discussion sur leurs conditions de travail?

A quelles fins? Au profit de qui? Je lui laisse le soin de me répondre.

En tous cas, M Tocque oublie que sa charge de DGS lui impose la neutralité politique qui exige de traiter chaque conseiller municipal de façon égalitaire.

Ses propos, à mon encontre ainsi qu’à l’encontre de M Mille, Conseiller municipal depuis 25 ans, détenteur de la médaille militaire, Président des veuves et mutilés de guerres, sont tout simplement inadmissibles et montrent une fois de plus le peu de démocratie locale qui règne sur Seclin.